Un petit ruisseau, le Charlet, traverse l'extrémité nord de la commune limitée à l'est par l'Allier.
La forêt alluviale développée en bordure de cette rivière, très intéressante sur le plan biologique, bénéficie d'une protection.
Une partie de la plaine était irriguée à partir du captage de Chalus réalisé plus au nord sur le territoire de la commune de Corent à la base d'une coulée basaltique. Il assurait également la desserte en eau potable du château de Chadieu. Il alimente maintenant un réservoir anti-incendie de 100 m3 placé en bordure du plateau à proximité du château. Une station de pompage installée au nord de la commune prélève l'eau de l'Allier. Elle est associée à un vaste réseau d'irrigation qui s'étend au nord du bourg sur une grande partie de la plaine. Les bornes de branchement sont visibles en limite de nombreuses parcelles.
Le château de Chadieu
La construction d'un château date des années I63O . Après I738 un nouveau bâtiment constitué d'un corps central avec deux ailes latérales voit le jour. En I788 le château comporte trois corps de bâtiment jointifs sur lesquels s'adossent deux pavillons dont l'un (tour carrée) sert de chapelle. Vers le milieu du XIX siècle l'édifice est surélevé, les toits sont agrémentés de lucarnes de type Renaissance et des échauguettes sont rajoutées. La facade est ornée d'une porte Louis XV admirablement sculptée.
Ce château a été habité par un personnage qui fut ministre des affaires etrangères de Louis XVI de I787 à I79I puis exécuté en I792.
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En I793 il est racheté par le richissime baron de Batz alors émigré, qui essaya d'enlever Louis XVI (parti pour l'échafaud) et de faire évader de la prison Marie-Antoinette et sa famille. De retour en I9OI il s'installe à Chadieu où il meurt en I822. Sa pierre tombale a été transférée au cimetière d'Authezat en 1854.
A partir de 1948 la dernière descendante de cette famille lègue la propriété à sa dame de compagnie. Le château se dégrade progressivement. En 1986 l'ensemble est acheté pour le compte du syndicat de Chadieu et en 1995 le château est revendu à un privé.Le domaine et les constructions annexes du château sont acquises en I986 pour le compte d'un syndicat, constitué des communes d'Authezat Les Martres-de-Veyre et Le Cendre, qui en fait un centre aéré. Le château lui-même est encore une propriété privée.
Les annexes
L'annexe du château et une meule
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Le cuvage vu de l'extérieur et de l'intérieur
Une rampe d'escalier (récente)
ornée d'un sarment de vigne porteur de grappes de raisin rappelle qu'Authezat était un village vigneron.
Les puits
Ils ont été restaurés par la municipalité
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Réemploi
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Plusieurs éléments d'architecture médiévale ont été introduits dans les murs d'un bâtiment communal.
L'école
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L'école et la plaque commémorative de sa création
Les croix
Plusieurs présentent un intérêt particulier
Croix de Saint-Verny.
En arkose elle est fixée sur les éléments d'une margelle de puits.
Une grappe de raisin occupe la place du Christ
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Croix de Saint-Barthélemy.
Croix prismatique en arkose de I614. Croisillon de type patté avec un médaillon circulaire de part et d'autre
Dé de style gothique .
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Croix du Coudert.
Croix cylindrique en arkose. Vierge au revers. Christ à trois clous aux bras horizontaux et aux mains ouvertes à l'avers.
Croix de mission (I87O).
Croix de fer forgé avec comme motif un cœur enflammé ceint d'une couronne torsadée.
Le monogramme de la Vierge (AM en lettres imbriquées) est gravé sur le socle en trachyandésite
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L'église
De plan rectangulaire elle date dans son ensemble du XIV è siècle. Les deux sacristies sont plus récentes. En tant qu'église Notre Dame elle est jusqu'à la Révolution le but d'une importante procession qui se déroule le Vendredi Saint.
Un porche carré se greffe sur la façade ouest. Il est à deux étages dont le second, plus récent, de style Renaissance sert de clocher.
Une Vierge à l'Enfant est placée dans une niche aux piédroits moulurés à la base et coiffés chacun d'un petit chapiteau support de l'arc tréflé (l'appui n'est pas d'origine)
Au sud l'architecture autour du portail d'entrée est beaucoup plus élaborée. Plusieurs colonnettes juxtaposées, coiffées de chapiteaux remarquables par leur décor floral différent de part et d'autre, supportent autant d'arcs en forme d'ogive. Sous le tympan, constitué de vitraux, le bandeau, qui fait office de linteau, est décoré de trois têtes humaines dont les caractères du couvre-chef diffèrent.
Deux petites ouvertures de même style que la niche participent au décor de cette façade .
La porte en bois à deux vantaux est hérissée de clous en pointe de diamant . Le verrou, en fer forgé, rappelle un serpent mais se termine en fait par une tête humaine .
Le bac de Brolat
Aux XVI° et XVII° siècle il permettait au gens de Vic-le-Comte de rejoindre, à l'ouest de l'Allier, la voie de circulation principale d'axe nord-sud.
Le bac était géré par les comtes d'Auvergne.
La chapelle des mariniers
Elle témoigne du rôle de l'Allier dans le transport des marchandises avant l'arrivée du chemin de fer.
